18 mars 2010
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Pour répondre un peu aux commentaires et pour étayer l'argumentation de l'article d'hier voici quelques éléments et la lecture que j'en fait:
Le tableau ci dessous propose un comparatif de l'évolution de la part des dépenses des ménages entre 1959 et 2006
On observe la baisse très importante des dépenses liées à l'alimentaire, aux boissons alcoolisées, à l'habillement, à l'aménagement de l'intérieur. Au profit des dépenses immobilières, de transport, de communications, du loisir, des autres biens et services.
Les 15% d'évolution sur les frais de logement sont impressionnants, les quasi 5% liés au transport également.
Choisir ce qui est vital pour chacun d'entre nous, choisir ce qui génère du plaisir,du bonheur et y attribuer la juste part de nos revenus quels qui soient. Voilà une piste d'évolution pour réellement changer nos modes d'achats et donc des modes de productions. Le transport, les communications créent-elles du plaisir? Lorsque l'on sait que la part des transports professionnels est majoritaire dans ces dépenses, on peut douter du bonheur créés par ceux-ci.
Défendre que les repas, les boissons, sont un moyen de créer du lien social, du plaisir rabelaisien, que se nourrir de manière saine permet de mieux vivre avec soi-même et les autres est l'inverse de la vision consumériste de la grande distribution.
Pour finir je citerai un phrase d'un poète récemment disparu: "cette soupe qui cuisait sur le feu, il me semble qu'il faut des années, des siècles, des millénaires pour réussir à en faire une comme ça. Et, je me demande ce qui se passera lorsque l'on ira sur la lune dans l'espace, et que l'on ne saura plus faire une soupe comme celle-là."
Nous y sommes, nous parlons d'aller sur mars et des soupes mijotées tout un hiver dans un "toupin" n'existent plus qu'exceptionnellement, le vin qui faisait des centenaires et qui était un terrible piquette. Aujourd'hui le vin contient des résidus de produits chimique toujours supérieurs aux normes des fruits et légumes, ce vin à bon rapport qualité prix fera des cancéreux à ne plus savoir qu'en faire!
Le tableau ci dessous propose un comparatif de l'évolution de la part des dépenses des ménages entre 1959 et 2006
DESIGNATION DU POSTE | 1959 | 1985 | 2006 |
Prod. alimentaires et boissons non alcoolisées | 26,8 | 16,9 | 13,7 |
Boissons alcoolisées et tabac | 6,2 | 3,1 | 3,0 |
Articles d'habillement et chaussures | 11,6 | 7,3 | 4,7 |
Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles | 10,8 | 20,5 | 25,2 |
Meubles, articles de ménage et entretien courant de l'habitation | 9,3 | 6,9 | 5,9 |
Santé | 2,3 | 2,4 | 3,4 |
Transport | 10,3 | 14,9 | 14,7 |
Communications | 0,5 | 1,8 | 2,8 |
Loisirs et culture | 6,9 | 8,2 | 9,3 |
Éducation | 0,6 | 0,5 | 0,7 |
Hôtels, cafés et restaurants | 6,5 | 5,5 | 6,2 |
Autres biens et services | 7,4 | 12,7 | 11,2 |
Dépense de consommation des ménages | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
On observe la baisse très importante des dépenses liées à l'alimentaire, aux boissons alcoolisées, à l'habillement, à l'aménagement de l'intérieur. Au profit des dépenses immobilières, de transport, de communications, du loisir, des autres biens et services.
Les 15% d'évolution sur les frais de logement sont impressionnants, les quasi 5% liés au transport également.
Choisir ce qui est vital pour chacun d'entre nous, choisir ce qui génère du plaisir,du bonheur et y attribuer la juste part de nos revenus quels qui soient. Voilà une piste d'évolution pour réellement changer nos modes d'achats et donc des modes de productions. Le transport, les communications créent-elles du plaisir? Lorsque l'on sait que la part des transports professionnels est majoritaire dans ces dépenses, on peut douter du bonheur créés par ceux-ci.
Défendre que les repas, les boissons, sont un moyen de créer du lien social, du plaisir rabelaisien, que se nourrir de manière saine permet de mieux vivre avec soi-même et les autres est l'inverse de la vision consumériste de la grande distribution.
Pour finir je citerai un phrase d'un poète récemment disparu: "cette soupe qui cuisait sur le feu, il me semble qu'il faut des années, des siècles, des millénaires pour réussir à en faire une comme ça. Et, je me demande ce qui se passera lorsque l'on ira sur la lune dans l'espace, et que l'on ne saura plus faire une soupe comme celle-là."
Nous y sommes, nous parlons d'aller sur mars et des soupes mijotées tout un hiver dans un "toupin" n'existent plus qu'exceptionnellement, le vin qui faisait des centenaires et qui était un terrible piquette. Aujourd'hui le vin contient des résidus de produits chimique toujours supérieurs aux normes des fruits et légumes, ce vin à bon rapport qualité prix fera des cancéreux à ne plus savoir qu'en faire!
Published by moulindelaumet.caviste.vin.armagnac.chambre.dhote.
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