Comment ? comment commencer ?…un désir serein et sincère d’être reçu dans un établissement du Gers.
Demande exhaussée, l’homme du pays est vraiment du pays. Nous sommes du métier, alors forcément, le regard vif et attentif, nous percevons les efforts, les engagements le plaisir sincère, la notion d’authentique non galvaudée. Nous, depuis le sud est extrême, perdus et retrouvés dans le pays de Pagnol et de Mistral, prenons plaisir depuis bien longtemps, chaque année comme un pèlerinage à cette pause à Vic-Fezensac.
Cette année devant une demande précise, sur notre chemin à été déposé Le Moulin de Laumet, et Vincent.
Il est écrit que l’on demande et l’on reçoit.
Oui nous avons demandé, et dans ce lieu, avec ce personnage haut en couleur, nous recevons. Nous aimons échanger, nous partageons volontiers… Vincent est bâti dans un moule du cœur… au cœur d’un moulin. Titanesque chantier… nous savons de quoi nous causons Quel courage, quelle fougue quelle passion, quel beau rêve !!!
Il est indispensable de toujours croire en son rêve, de le nourrir, de le carresser, de l’écouter faire vibrer de mille notes les frissons au cœur du ventre et de l’échine. Le monde est beau pour qui sait le regarder. Laissons, continuons à laisser sur le bord de la route cex qui ne savent l’apprécier. Leurs éclaboussures disparaissent comme neige au soleil. Seul reste le vrai, le bon, le beau, le vivant. Notre pause au moulin de Laumet, une escapade nommée plaisir, courte et intense, 4 jours rares et accompagnés par le Sud, ouest certes, mais le sud tout de même. Cette belle orange qu’il faut savoir éplucher, nous a offert par l’éclat de sa saveur.
Gorgée du soleil essentiel, celui qui part de l’intérieur, tout prend une couleur sous forme d’arc en ciel.
Merci Vincent Laterrade d’être qui vous êtes !
Marie Pierre René Philippe
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